Cette rencontre a lieu au lendemain d’une réunion spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a rassemblé les Etats membres et des leaders religieux du monde entier, à New York. Les travaux portaient sur la promotion de la tolérance, pour lutter contre la menace grandissante de l’extrémisme violent.
Selon un communiqué de l’ONU, la conférence de Rabat a pour but de susciter une sur le rôle des leaders religieux et des organisations confessionnelles dans la prévention d’atrocités, dont le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
«La prévention des tensions religieuses et de l’intolérance nécessite l’implication de tous les secteurs de la société. Cependant, les leaders religieux peuvent jouer un rôle spécifique et critique», a déclaré le Conseiller spécial des Nations Unies pour la prévention du génocide, Adama Dieng, lors d’une conférence de presse, tenue la veille de l’évènement.
«Compte tenu de l’influence profonde qu’ils ont sur leurs adeptes, au niveau de la communauté et aux niveaux national et international, les chefs religieux peuvent et doivent jouer un rôle dans la prévention, l’atténuation et la résolution des tensions et des conflits entre les personnes de différentes confessions», a-t-il ajouté.
La conférence de Rabat a été organisée à l’initiative du Bureau des Nations Unies pour la prévention du génocide, du Centre international Roi Abdullah Ben Abdelaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel (KAICIID) et de la Délégation interministérielle aux droits de l’homme (DIDH) du Maroc. (apic/ibc/bb)
Bernard Bovigny
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