«L’homme et la femme sont à la fois différents et complémentaires», a particulièrement relevé le pape dans sa catéchèse en rappelant que leur différence était présente dès la création. Puis il a soutenu que la culture moderne avait introduit des doutes et des scepticismes sur la compréhension de cette différence. «Je me demande, a alors lancé le pape François, si la prétendue théorie du genre n’est pas aussi l’expression d’une frustration et d’une résignation qui vise à effacer la différence sexuelle car on ne parvient plus à l’assumer». «Oui, s’est alors exclamé le pontife, nous risquons de faire un pas en arrière».
«Le refoulement de la différence, en fait, est le problème et non la solution», a soutenu le pape François en expliquant que, «pour résoudre leurs problèmes de relation, l’homme et la femme doivent au contraire se parler davantage, s’écouter davantage, se connaître davantage, s’aimer davantage».
«Nous devons faire plus en faveur de la femme si nous voulons redonner plus de force à cette réciprocité», a aussi soutenu le chef de l’Eglise catholique. Il a alors souhaité plus de créativité et d’audace pour mettre en avant le génie féminin, dans la société comme dans l’Eglise.
Le pape a tenu cette nouvelle audience générale devant quelque 25’000 personnes, place Saint-Pierre, dont pas moins de 3000 Français en cette période de congés scolaires dans l’hexagone. Au fil des salutations de groupes présents, il a notamment évoqué la présence d’un groupe d’une vingtaine de derviches de Turquie. Au terme de l’audience, il devait rencontrer le mari et l’une des filles de la Pakistanaise Asia Bibi, chrétienne condamnée à mort pour blasphème et emprisonnée depuis 2009. (apic/imedia/ami/mp)
Maurice Page
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