L’archevêque de Dar es Salam a en effet appelé le peuple à voter selon sa conscience et n’a pas cherché à influencer sa liberté, se démarquant ainsi d’une déclaration des Eglises chrétiennes incitant les fidèles à s’opposer au nouveau texte constitutionnel. Il a ainsi suscité la colère du pasteur Josephat Gwajima, poursuivi pour «allégations d’injures publiques» à l’encontre du cardinal Pengo. Le 5 avril dernier, lors d’un rassemblement catholique, ce dernier avait déclaré avoir pardonné au pasteur.
La justice s’intéresse également aux activités de la secte chrétienne GCTC, la plus importante Eglise nouvelle en Afrique de l’est, avec plus de 70’000 fidèles dans différents pays.
Dans une déclaration à la presse, son avocat, maitre John Mallya, a indiqué que son client comparaitra devant un tribunal, le 16 avril 2015. Il devra notamment présenter aux autorités judiciaires les activités de sa secte, son organisation administrative, le nombre de lieux de culte qu’elle compte, ainsi que le nombre de maisons qui lui appartient à titre personnel. (apic/tanzanian daily news/ibc/pp)
Pierre Pistoletti
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