Les musulmans pourraient vivre «une année sabbatique de la Miséricorde, surtout parce qu’eux aussi croient en un Dieu clément et miséricordieux», a confié le cardinal le 2 avril 2015 à Radio Vatican.
«Si, avec les chrétiens, les musulmans célèbrent la miséricorde, a-t-il expliqué, on pourra reconstruire cette fraternité, cette proximité, en fondant tout sur le mystère de Dieu».
Ce n’est pas un hasard si le préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples a choisi la Semaine sainte pour ce deuxième déplacement en Irak après un premier, en tant qu’envoyé personnel du pape François, en août 2014. Il a ainsi pu expliquer aux chrétiens persécutés par les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) que «le mystère de leur souffrance est précieux aux yeux de Dieu, parce qu’il est uni à celle du Christ de cette Semaine sainte».
Après avoir rencontré des groupes de réfugiés à Amman, la capitale de la Jordanie, en début de semaine puis à Bagdad, la capitale irakienne, le cardinal Filoni s’est rendu à Erbil, au Kurdistan irakien, le 2 avril. Il doit repartir le lendemain dans plusieurs communes du nord du pays, dont des villages de Yézidis et d’autres minorités religieuses d’Irak. (apic/imedia/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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