Pour le patriarche, cet élément conservateur «réagit aux défis de notre époque en se renfermant sur une existence qui étouffe et qui exclut». L’interview sera publiée dans l’édition du 4 avril de la revue jésuite italienne Civiltà Cattolica. Evoquant les thèmes de réflexion du synode panorthodoxe, qui aura lieu en 2016 à Istanbul, en Turquie, le haut responsable orthodoxe souligne une «réduction croissante, nationaliste et triomphaliste, de la nature eucharistique et œcuménique de l’Eglise (orthodoxe, ndlr)». Sur la question de la primauté du pape et de la collégialité, le patriarche de Constantinople indique qu’il «faudra du temps pour discerner les vrais préoccupations et les intentions de chacun». Il souligne en outre qu’une bonne «vision critique du ministère pétrinien» ne peut se faire que si le leadership orthodoxe est déjà vécu véritablement comme un «authentique modèle pour la collégialité». (apic/imedia/ami/lf/rz)
Raphaël Zbinden
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