La Conférence des évêques suisses (CES) lance le 27 mars un appel «contre les expulsions et la détresse – en faveur des chrétiens du Proche-Orient».
«C’est le cœur lourd que nous nous tournons vers le Proche-Orient. Mais nous ne devons pas détourner notre regard de la violence et des expulsions, de la souffrance d’autant d’individus», affirment les évêques et les abbés territoriaux. «Nous sommes profondément préoccupés par les conflits persistants, déçus que la propension à trouver une solution dépende fortement des intérêts personnels ainsi que de facteurs politiques et économiques. L’humanité, la responsabilité envers la communauté, l’amour du prochain, la liberté et la justice sont des valeurs qu’il convient de respecter, surtout au Proche-Orient, le berceau de notre foi. Par conséquent, nous appelons tous les hommes de bonne volonté à apporter leur soutien, pour que les chrétiens puissent continuer à vivre dans leur patrie*, affirment-ils.
La CES considère que les œuvres d’entraide des Eglises représentent «un partenaire fiable grâce à l’aide généreuse qu’elles procurent». «De nombreux hommes et femmes s’engagent dans le social, la formation et la santé, apportant une contribution essentielle à la société. Ils représentent une lueur d’espoir, également durant les périodes difficiles», relèvent les évêques.
Ils appellent les catholiques de Suisse à la solidarité envers les chrétiennes et chrétiens du Proche-Orient. Les quêtes de la Semaine sainte soutiendront les activités de l’Association suisse de Terre sainte ainsi que de la Custodie des Franciscains. «Nous souhaitons, par les dons et la prière, soutenir les églises locales et leurs institutions dans leurs tâches pastorales, sociales et catéchétiques», ajoute la CES.
Les évêques suisses encouragent également les communautés chrétiennes à approfondir connaissance «avec nos frères et sœurs d’Orient» et à «mieux comprendre leur situation». Et si les déplacements sur place ne sont pas faciles, «nous pouvons organiser des rencontres avec nos frères et sœurs d’Orient ici-même. Grâce à eux, nous pouvons connaître leurs traditions et en apprendre plus sur la vie dans leur pays d’origine respectif», affirme la CES. (apic/com/bb)
Bernard Bovigny
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