Le Saint-Siège exhorte toutes les parties à mettre en œuvre les décisions prises d’un commun accord, tout en reconnaissant «les efforts réalisés par les Nations Unies, l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et toutes les autres organisations concernées (…) pour la mise en place des Accords de Minsk». Le 12 février dernier, de nouveaux accords de cessez-le feu dans l’est de l’Ukraine avaient été signés à Minsk, la capitale de la Biélorussie, après une grande mobilisation diplomatique internationale. Malgré la signature de cet accord, le cessez-le-feu continue d’être violé régulièrement par des tirs d’obus ou des bombardements.
En outre, mis à part les échanges de centaines de prisonniers ou la mise en place de convois humanitaires, de nombreux points des accords de Minsk n’ont toujours pas été mis en place, tels que le retrait des troupes étrangères, le contrôle des frontières par l’Ukraine, la restauration des relations économiques ou encore la reconnaissance d’un statut particulier au Donbass (région du sud-est de l’Ukraine où a éclaté une insurrection pro-russe) et l’organisation d’élections dans cette région.
Le Saint-Siège suggère encore que «la libération de tous les otages et des personnes détenues illégalement» soit prise en compte, ainsi que «l’accès sans entrave par tous les acteurs légitimes pour fournir une assistance humanitaire» dans les zones sinistrées. (apic/imedia/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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