Les responsables des nouvelles Eglises conditionnent leur déplacement au paiement d’une certaine somme d’argent, dont ils fixent le montant selon les moyens de la famille du défunt. Ils ne prêchent que s’ils sont sûrs d’être payés, même quand la personne décédée est un fidèle de leurs paroisses, assure le journal.
A Mvangane, au sud du pays, un pasteur de l’Eglise presbytérienne camerounaise orthodoxe (EPCO) a récemment exigé le paiement de 200’000 francs CFA (321 francs suisses) pour inhumer un ancien fidèle de son Eglise. Une somme considérable, étant donné que le salaire moyen au Cameroun est d’environ 100 francs suisses. Le pasteur s’est justifié par le fait que le défunt ne payait plus depuis quelques temps sa cotisation à l’Eglise.
Des cas de ce genre se sont multipliés dans le pays, où les Eglises nouvelles fleurissent, affirme «L’Epervier». (apic/ibc/eperv/rz)
Raphaël Zbinden
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