La statue de saint Roch, patron des animaux, a subi les assauts d’un ou de plusieurs vandales. Le symbole qu’il portait sur l’épaule a été pulvérisé. Le chien à ses pieds n’a plus qu’une moitié de gueule, selon La Tribune. L’abbé Olivier Jelen, curé modérateur de l’unité pastorale Arve et Lac, n’en revient pas. «Cette statue était un exemplaire unique. Un artiste bénévole a passé des semaines à la façonner…». La statue de la Vierge et de l’Enfant Jésus a subi des assauts tout aussi graves: Marie a eu la main tranchée, et le Christ n’a plus de tête.
L’église Sainte-Pétronille à Pregny-Chambésy et le Sacré-Cœur à Plainpalais avaient déjà été la cible de vandales entre le 3 et le 7 mars.
Pour l’heure, seules les déprédations perpétrées au Sacré-Cœur sont clairement reliées à un suspect. Il s’agit d’un homme de 28 ans qui a été arrêté le 13 mars. Il s’était échappé début mars du service de psychiatrie des HUG, où il avait été amené après avoir tenté de bouter le feu à une statue du quai Wilson. La police a confié à la Tribune de Genève que ce déséquilibré aurait endommagé des sculptures sur une vingtaine de sites. Il a reconnu «partiellement» les faits au Sacré-Cœur, mais il n’a pas mentionné d’autres églises, malgré des similitudes entre les trois affaires: statues de saints brisées (en particulier leurs visages), index de Jésus brisé à deux endroits, croix de Marie volée ou cassée, … (apic/ag/bb)
Bernard Bovigny
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