Depuis de nombreuses années, les Eglises réformée et catholique, ainsi que la communauté israélite, collaborent intensément au dialogue œcuménique et interreligieux, ainsi qu’aux aumôneries dans plusieurs domaines d’activités, indique le vicariat épiscopal de l’Eglise catholique en Pays de Vaud.
En fin d’année dernière, les Eglises catholique et réformée du canton, ainsi que la Communauté israélite de Lausanne et du canton de Vaud, ont signé une nouvelle convention de subventionnement avec l’Etat pour la période de 2015 à 2019. Cette nouvelle convention de subventionnement ouvre une nouvelle législature pour les conseils cantonaux d’aumônerie œcuménique. Le 12 mars, à la cathédrale de Lausanne, les membres de onze conseils engagés dans des missions exercées en commun ont été officiellement installés. Appelés un par un par les célébrants, l’abbé Marc Donzé, vicaire épiscopal, le pasteur Xavier Paillard, président du Conseil synodal de l’EERV, et le rabbin Lionel Elkaïm, ils ont accepté le ministère qui leur a été confié.
Le travail en commun, un chemin de paix
Au même titre que la Constitution de 2003 et la loi de 2007, cette convention a été saluée tant par Marie-Denise Schaller, présidente de la FEDEC-VD, que par Pascale Gilgien, vice-présidente du Conseil synodal de l’EERV, et Alain Schauder, président de la CILV. «Cette installation est un temps de réjouissance, une célébration de reconnaissance envers les aumôniers et les bénévoles, un temps d’envoi», a souligné Marie-Denise Schaller. «Le travail ensemble est un chemin de paix», a enchaîné Pascale Gilgien. Quant à Alain Schauder, il a insisté sur l’écoute: «Il faut faire passer un message de paix, de respect et de compréhension, notamment auprès des enfants.»
Au nom des autorités vaudoises, la Conseillère d’Etat Béatrice Métraux a eu des mots touchants: «Je suis émue d’être parmi vous ce soir. Cela pourrait être un passage obligé, mais cette cérémonie est bien plus que cela. Parce qu’au-delà de la Constitution et de la convention de subventionnement, ce qui compte vraiment, c’est ce qui se passe sur le terrain. Cette action est plus que jamais nécessaire; nul service de l’Etat ne saurait s’y substituer.» Et Béatrice Métraux de conclure, en s’adressant aux conseillères et conseillers officiellement installés: «Au nom du Conseil d’Etat, je n’ai qu’un mot à vous dire: merci!»
La célébration s’est prolongée sur l’esplanade de la cathédrale, avec une soupe conviviale. (apic/vic-vd/bb)
Bernard Bovigny
Portail catholique suisse