Les cas d’abus les plus graves ont été dénoncés au cours des premières années, a relevé la présidente de la commission, Waltraud Klasnic. Elle pense cependant qu’il existe encore des personnes qui ne s’annonceront jamais, parce qu’elles ne le peuvent pas, ou parce qu’elles sont mortes, assez souvent par suicide.
Depuis 2010, date de la création de la commission par le cardinal archevêque de Vienne, Christoph Schönborn, 1’400 personnes ont été indemnisées pour un montant moyen de 13’000 euros, le plus souvent destiné à financer des thérapies.
De manière générale, le travail de la commission n’a pas permis, selon sa présidente, de faire un lien entre le célibat des prêtres et les abus sexuels. Le plus grave est une question d’éthique, car on attend davantage d’un prêtre ou d’une personne consacrée. Mais le fait est qu’il existe des pédophiles dans toutes les couches de la société, a-t-elle relevé.
Les activités de la commission ont aussi permis à l’Eglise de faire un apprentissage. Les cas traités aujourd’hui le sont très différemment de ceux révélés les premières années et entraînent une annonce immédiate. Ainsi des prêtres soupçonnés ne peuvent plus simplement être déplacés dans une autre région ou un autre pays. (apic/kap/mp)
Maurice Page
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