C’est à un véritable exercice pratique auquel est confrontée la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), quelques jours seulement après la publication du «Manifeste pour la défense de la Démocratie», présenté le 25 février dernier, regroupant les doléances et critiques de 106 entités de la société civile.
Face aux appels à manifester, lancés les 13 et 15 mars prochains dans les principales villes du Brésil par de nombreuses organisations sociales, dont la plupart sont signataires de ce Manifeste, la CNBB s’est défendue de participer à cet appel à la mobilisation.
Pour faire taire les rumeurs, la CNBB a donc publié un communiqué signé de son président, pour réaffirmer que les Évêques «n’avait absolument pas pris parti dans la convocation de ses mobilisations.»
Pour autant, la CNBB admet que «ces manifestations de la société sont légitimes, à partir du moment qu’elles se déroulent dans un climat de respect de la personne humaine, des biens publics et particuliers.» (apic/jcg/mp)
Maurice Page
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