Selon le Réseau assyrien des droits de l’homme, cité par l’AFP, la rançon a été présentée par l’EI comme une «jizya», un impôt destiné aux non-musulmans. La chaîne de télévision américaine CNN cite un responsable du groupe terroriste affirmant que le sort des près de 200 autres otages chrétiens doit encore être décidé par les «juristes» de l’EI. Les ex-otages ont été accueillis le 1er mars à l’église Notre Dame de Hassaké.
Le Réseau assyrien des droits de l’homme, basé en Suède, affirme que les négociations ont été menées par des responsables assyriens et des chefs tribaux arabes musulmans, pour la libération de tous les otages. Les djihadistes auraient retenu un moment une fillette de douze ans, pour être sûrs de toucher la somme.
Plus de 200 chrétiens, dont des femmes et des enfants, enlevés suite à l’offensive de l’EI sur les villages de la rive de la rivière Khabur, sont toujours détenus.
Selon l’OSDH, l’EI a exécuté près de 2’000 personnes depuis juin dernier. 1’236 d’entre eux étaient des civils. Le groupe sunnite aurait en outre assassiné 6 enfants et 8 femmes.
Les Assyriens sont les chrétiens nestoriens, un courant du christianisme condamné par le concile d’Ephèse en 431 en raison de divergences sur la nature du Christ. Ils étaient 30’000, en Syrie, avant le début de la guerre. (apic/ag/rz)
Raphaël Zbinden
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