Le document de la Conférence épiscopale, envoyé à l’Agence Fides, souligne combien la culture dominante, qui lance toujours davantage de défis à la famille, est véhiculée «par l’industrie cinématographique et par les réseaux sociaux, qui promeuvent l’érotisme et l’infidélité, ainsi que par des groupes de pression, qui imposent une redéfinition du mariage».
Boko Haram a fait éclater les cellules familiales
«Nous ne pouvons pas parler des défis lancés à la famille sans nous référer à Boko Haram et aux fortes tensions provoquées par les prochaines élections», ajoutent les évêques. «La guérilla de Boko Haram a provoqué non seulement la mort de victimes innocentes mais a également causé la séparation des composants des familles elles-mêmes. Nos cœurs sont avec les enfants séparés de leurs parents, en particulier avec nos bien-aimées filles, les jeunes de Chibok, et des autres personnes enlevées par des terroristes insensés».
Les évêques condamnent le recours à des enfants dans le cadre d’attentats suicides, se déclarant «affligés par l’usage d’esprits innocents, endoctrinés par Boko Haram et utilisés pour des attentats suicides».
Les évêques se plaignent enfin du fait que la campagne électorale «est privée de questions d’intérêt national mais caractérisée par des menaces, la violence et des mensonges». Le communiqué s’achève en demandant une plus grande attention en ce qui concerne la famille, surtout en termes de liberté d’éducation des enfants. (apic/fides/bb)
Bernard Bovigny
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