Le nouveau président de la République italienne, Sergio Mattarella, le président du Conseil Matteo Renzi et le cardinal Parolin ont unanimement convenu que l’avancée de l’Etat islamique (EI) au nord de l’Afrique devait être endiguée, rapporte Radio Vatican.
Le ministre de l’Intérieur italien, Angelino Alfano, également présent, a souligné qu’il n’y avait pas de menaces spécifiques contre le Vatican. Le cardinal Parolin a relevé que, du côté de l’EI, la guerre contre l’Italie était pour l’instant essentiellement «médiatique».
21 coptes égyptiens ont été exécutés, le 15 février dernier, par des membres du groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Libye. Dans la vidéo du massacre, les terroristes affirment qu’ils vont «conquérir Rome».
Les drames de l’immigration en mer Méditerranée ont aussi évoqués. Le secrétaire d’Etat a rappelé l’attention du pape et de l’Eglise en faveur de l’accueil des migrants. «Il y a un devoir de charité, mais avant tout de justice, les autorités italiennes étant liées à des conventions internationales», a-t-il souligné. (apic/rv/rz)
Raphaël Zbinden
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