Après avoir évoqué le rôle de la mère, du père, puis celui des enfants, le pape a parlé des frères et sœurs. Le lien de fraternité, formé en famille, dans un climat d’éducation à l’ouverture aux autres, est une grande école de liberté et de paix. La famille introduit la fraternité dans le monde, a-t-il relevé.
La fraternité en famille «resplendit particulièrement quand nous voyons la prévenance, la patience, l’affection dont sont entourés le petit frère ou la petite sœur plus faible, malade, handicapé». Il en va de même de la fraternité chrétienne «capable de dépasser toute différence de nation, de langue, de culture et même de religion». «Les plus petits, les plus faibles, les plus pauvres, doivent ouvrir notre cœur. La parole et l’exemple du Seigneur nous disent qu’ils sont nos frères et nous devons les aimer et les traiter comme tels. Aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire de mettre la fraternité au centre de nos sociétés. Alors la liberté et l’égalité prendront leur juste tonalité», a conclu le pape François.
Maurice Page
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