En fait, les musulmanes bénéficient au contraire d’un bon niveau d’égalité dans l’intégration au marché du travail, rapporte le 14 février 2015 ‘Radio Ville-Marie’. La recherche dirigée par le professeur de sociologie Jeff Reitz s’appuie sur les données de recensement au Canada, ce qui lui permet de tirer des conclusions à partir d’un échantillon de trois millions de personnes.
L’étude montre que les inégalités sont davantage influencées par la culture du pays d’origine que par la croyance religieuse. Ainsi, les inégalités chez des immigrants originaires du Pakistan seront plus grandes que chez ceux arrivant du Moyen-Orient ou de l’Europe. De telles tendances s’observent aussi chez des immigrants chrétiens. Chez les musulmanes de seconde génération, la pénétration du marché du travail est équivalente à celle des autres groupes.
«Croire que les musulmans adhèrent à des valeurs qui les empêchent de s’intégrer à la société canadienne est malavisé», conclut le professeur Reitz, qui espère voir tomber certains préjugés. (apic/rvm/mp)
Maurice Page
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