L’Université Al-Azhar, au Caire, la principale autorité sunnite mondiale, s’est déclarée «profondément en colère contre la bassesse de cet acte terroriste», indique l’agence Reuters. L’institution a également qualifié le groupe djihadiste de «satanique». Le Grand cheikh d’Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, a affirmé que les meurtriers de Muath Kasasbeh méritaient eux-mêmes d’être tués, crucifiés, ou démembrés.
L’EI a posté sur Twitter un édit religieux stipulant qu’il était permissible de brûler un infidèle. Des imams de haut rang du monde entier ont cependant confirmé que le fait d’infliger la mort par le feu avait toujours été interdit dans l’islam.
L’imam saoudien Salman al-Odah a soutenu sur son compte Twitter que «le fait de brûler un homme vif est un crime abominable, rejeté par l’islam, indépendamment des circonstances». Le dignitaire musulman a précisé que «seul Dieu peut torturer par le feu». (apic/reut/rz)
Raphaël Zbinden
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