Cyrille Ier a dénoncé le fait que, dès les premiers troubles à Kiev, fin 2013, l’Eglise gréco-catholique a soutenu la partie «qui a renversé le pouvoir en utilisant comme couverture des slogans nationalistes et souvent russophobes». Il a reproché aux autorités de cette Eglise, revenue dans le giron de Rome au XVIe siècle, de faire des déclarations «extrêmement politisées, qui n’aident pas à mettre un terme au conflit civil».
Le chef de l’Eglise orthodoxe russe a toutefois noté «avec satisfaction» que «le Saint-Siège lui-même, a toujours adopté une position équilibrée par rapport à la situation en Ukraine. Il a évité les déclarations partiales et appelé à des pourparlers de paix ainsi qu’à la cessation des violences».
Dans la foulée, Cyrille Ier a affirmé que les relations actuelles avec le Vatican s’inscrivaient dans «des dynamiques positives, grâce tout d’abord, à une claire compréhension du besoin pour les fidèles orthodoxes et catholiques d’agir conjointement pour protéger les valeurs chrétiennes traditionnelles et de contrer les défis modernes, tels que la sécularisation, la discrimination contre les chrétiens, la crise de la famille et la dilution des principes moraux dans la vie privée et sociale». (apic/interfax/rz)
Raphaël Zbinden
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