Rome, 28 janvier 2015 (Apic) L’absence de nouvelles sur la nomination du nouveau commandant de la Garde suisse pontificale alimente les spéculations dans la presse italienne. Selon l’agence ANSA, le pape François souhaite une garde moins militarisée. Pour les questions de sécurité, il aurait davantage confiance en la gendarmerie italienne.
Des médias affirment que le pape n’est pas satisfGenait de la double structure de sécurité formée par la gendarmerie et la Garde suisse pontificale et aimerait apporter des changements. Il est même question de supprimer la Garde suisse.
Ces spéculations ont été déclenchées par le départ du commandant actuel, Daniel Anrig, dont le successeur n’a pas encore été désigné. Alerté par les conditions de ce renvoi, un comité a lancé en décembre 2014 une récolte de signatures pour demander au pape François d’exprimer sa «profession de foi» à l’égard de la Garde suisse pontificale. Le comité directeur de l’Association des anciens gardes a pris ses distances avec cette initiative, estimant que «aucun indice objectif ne permet de supposer que la Garde suisse soit abolie, comme cela a été dernièrement colporté par la presse de boulevard». (apic/ag/dsw/bb)
Bernard Bovigny
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