Rome, 20 janvier 2015 (Apic) Avant d’atterrir à Rome, le 19 janvier 2015 au soir, le pape François a salué dans un tweet ses «amis» des deux pays qu’il venait de visiter, les Sri Lanka et les Philippines.
«A mes amis du Sri Lanka et des Philippines: que Dieu vous bénisse tous. S’il vous plaît, priez pour moi», a tweeté le pontife.
Comme lors de chaque voyage international, le Saint-Père a également fait parvenir un télégramme de vœux à chaque pays survolé: Chine, Mongolie, Russie, Biélorussie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Autriche et Slovénie, rapporte Radio Vatican.
Au Sri Lanka comme aux Philippines, la venue du pape François a attiré les foules, avec comme point d’orgue la messe au Rizal Park de Manille, le 18 janvier, qui a rassemblé près de 7 millions de personnes. Un événement qualifié de «plus grand rassemblement de l’histoire des papes» par le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi.
Le Saint-Père a quitté Manille après une messe privée, célébrée à la nonciature apostolique où il logeait, et une cérémonie officielle d’adieu à la base aérienne Villamor.
C’est avec beaucoup de chaleur et d’enthousiasme que le pape a été accueilli aux Philippines, affirme Radio Vatican. Les habitants de Manille avaient bénéficié de cinq jours de congés à l’occasion de cette visite papale et à chacun de ses déplacements, le pontife était entouré d’une foule immense. Selon le porte-parole du Saint-Siège, le pape François a voulu, à travers ce voyage, donner une impulsion concrète en faveur d’une société philippine plus cohérente avec les valeurs chrétiennes.
Il a réconforté mais aussi interpellé la population. Il a conquis les cœurs des Philippins en dénonçant les inégalités criantes et la corruption dans cette société très catholique, et en rendant visite, le 17 janvier, aux victimes du cyclone de Tacloban, assure le média romain. Il a eu des gestes marquants de compassion mais aussi des paroles fortes pour que le pays se ressaisisse.
La famille était également très présente dans ses interventions. Alors que le président Aquino a fait voter une loi en faveur de la contraception, le Saint-Père a mis en garde contre une «colonisation idéologique» qui risque de détruire le modèle familial. (apic/rv/rz)
Raphaël Zbinden
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