Berne, 14 janvier 2015 (Apic) Le Bureau UND, un centre de compétences dans le domaine de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale ou privée, a décerné le label «Famille et Profession» à la Fédération des Eglises protestantes de Suisse FEPS.
La certification distingue les employeurs qui s’engagent pour la conciliation entre vie professionnelle et vie privée et favorisent l’égalité entre femmes et hommes, rapporte la Fédération dans un communiqué. L’association «UND» compte parmi ses membres des particuliers et des représentants de nombreuses institutions des domaines de l’économie, de la famille, de l’égalité, de la formation et du conseil, de l’église et de la politique.
«La FEPS a dépassé, lors dès la première évaluation, les 300 points nécessaires à l’obtention du label», s’est réjoui son directeur, Philippe Woodtli, lors de la cérémonie de certification, le 14 janvier 2015, dans les locaux de la FEPS à Berne.
Parmi les points positifs, le centre de compétences basé à Zurich a en particulier relevé la flexibilité des horaires de travail. «Nous avons noté, à la FEPS, une grande compétence et sensibilité sur le sujet, notamment en ce qui concerne les besoins des employés. Vous pouvez vous en réjouir, car cela ne va pas de soi», a souligné Daniel Huber, directeur du Bureau UND dans son allocution. Dans son évaluation, le Bureau a également relevé que la Fédération cultivait de nombreuses pratiques positives, regrettant toutefois que ces dernières ne soient pas toujours mises par écrit. Ce que la FEPS s’est désormais engagée à faire.
La Fédération des Eglises protestantes est la troisième institution protestante suisse à recevoir le label «Famille et Profession», après les Eglises réformées de Berne-Jura-Soleure et l’Eglise évangélique-réformée saint-galloise.
Le processus de certification au sein de la FEPS a démarré en été 2013. Comme toutes les entreprises ou institutions intéressées à obtenir le label, elle s’est d’abord soumise à une évaluation réalisée par le Bureau UND. Sur la base des résultats obtenus, les candidats s’engagent dans une deuxième phase à prendre des mesures pour améliorer la situation. Certaines, comme la FEPS, ont obtenu le nombre de points nécessaires à l’obtention du label dès la phase d’évaluation. D’autres l’obtiennent après avoir mis en place les mesures élaborées avec le Bureau. Pour garantir la poursuite des bonnes pratiques, une nouvelle analyse de la situation est effectuée après trois ans.
Davantage d’information sur le Bureau UND
(apic/com/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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