Rimini: Le pape François pourrait ramener au bercail de nombreux catholiques qui s’étaient éloignés
Rimini, 23 août 2013 (Apic) Intervenant le 22 août 2013 au «Meeting pour l’Amitié entre les Peuples», organisé par le mouvement «Communion et Libération» à Rimini, l’Uruguayen Guzmàn Carriquiry, secrétaire de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, a critiqué ceux qui considèrent toutes les nouveautés et les réformes du pape François comme une «rupture révolutionnaire avec la tradition de l’Eglise».
Le professeur Guzmàn Carriquiry a déploré la tentation largement répandue de comparer sans cesse le pape François et son prédécesseur Benoît XVI. Il a constaté qu’après le «chemin de croix» enduré par Benoît XVI, on assiste à une explosion de joie inattendue qui pourrait ramener au bercail de nombreux catholiques qui s’étaient éloignés de l’Eglise. «Mais il fustige aussi bien les nostalgiques du pontificat précédent que ceux qui exaltent le pape actuel pour dénigrer Benoît XVI», relève Radio Vatican.
Selon lui, la Providence choisit les hommes dont l’Eglise a besoin à tel moment précis de son histoire. Il est convaincu que Benoît XVI est heureux que son successeur bouscule l’apparat et la pompe vaticane. Interrogé à propos de la réforme de la Curie, le secrétaire de la Commission pontificale pour l’Amérique latine affirme que le pape François est en train de faire ce que l’évêque émérite aurait voulu mais n’a pas pu faire.
Cet ami de longue date de Jorge Mario Bergoglio, qui s’exprimait à l’occasion du Meeting pour l’Amitié entre les Peuples à Rimini, a indiqué que lors de leur réunion au mois d’octobre, le pape François et les huit cardinaux conseillers allaient plancher sur un épais dossier. «On a tort, a-t-il affirmé, de voir un certain ‘paupérisme idéologique’ dans les méthodes du pape François. Pour agir comme il le fait, nul besoin de la théologie de la libération. L’Evangile suffit !» (apic/imedia/mm/radvat/be)
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