Une religiosité sans engagement éthique peut devenir un blasphème

Mexique: Le «Parvis des gentils» est arrivé en Amérique latine

Mexico, 6 mai 2013 (Apic) Le «Parvis des gentils», lancé début 2011 par le Conseil pontifical pour la culture au Vatican, sort pour la première fois d’Europe. Cette initiative pour le dialogue entre croyants et non-croyants fait escale du 6 au 9 mai à Mexico.

«Le dialogue foi-culture», «la laïcité et la transcendance», «l’art sacré», «la relation culture-éducation» seront les principaux thèmes abordés, rapporte le 6 mai Radio Vatican. Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, affirme qu’il s’agira aussi d’une occasion pour lui de démasquer la «dégénération» de la religion alors que de nombreux narcotrafiquants se disent chrétiens.

Dénonciation des narcotrafiquants

Une religiosité sans engagement éthique et existentiel est une fausse religiosité et même un blasphème commis par quiconque a recours à la religion comme un alibi, affirme le cardinal Ravasi.

Le narcotrafiquant se place de façon automatique hors de l’Eglise, et c’est pour cela qu’il a recours à des formes alternatives de religiosité, des idolâtries, qui sont des formes de dégénérations de la religion.

En ce qui concerne les relations souvent tendues entre catholiques et laïcs anticléricaux – situation palpable au Mexique -, le cardinal Ravasi soutient le principe de séparation entre l’Eglise et l’Etat, mais, ajoute-t-il, le rapport entre Eglise et société s’inscrit aussi dans l’ordre rationnel des choses. (apic/radva/be)

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