Les scandales et la crise de l’emploi préoccupent les évêques italiens
Castel Gandolfo, 24 septembre 2012 (Apic) Benoît XVI a reçu, le 24 septembre 2012 à Castel Gandolfo, le cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de Gênes et président de la Conférence des évêques italiens (CEI). L’audience privée s’est déroulée quelques heures avant l’ouverture de l’assemblée d’automne du Conseil permanent de la CEI, rapporte «Radio Vatican».
Le cardinal Bagnasco prononcera le discours d’ouverture des travaux. Il est généralement consacré à des dossiers d’intérêt public. A l’ordre du jour, la formation chrétienne des adultes, la préparation du Congrès ecclésial prévu en 2015 à Florence, la création d’un Bureau national pour la pastorale des vocations, et des questions liées aux «unions de fait». En arrière-fond, la crainte d’une légalisation du mariage homosexuel.
Récemment, le président de la CEI a sévèrement condamné le scandale financier qui ébranle l’exécutif de la région de Rome. Une honte, selon le cardinal Bagnasco. Il a réclamé une plus grande fermeté contre le gaspillage de l’argent public et la corruption, alors que le pays est gravement touché par la récession. Le parquet enquête sur une dizaine de conseillers régionaux du parti «Peuple de la Liberté» de Silvio Berlusconi, soupçonnés de malversations financières.
La crise économique, son impact sur l’emploi, notamment des jeunes, et sur le budget des familles, sera certainement présente dans l’esprit des évêques. Ils ne cachent plus leur indignation face au comportement d’une classe politique discréditée et indifférente aux souffrances de la population. Dernièrement, le cardinal Bagnasco a appelé de ses vœux une réforme en profondeur de l’Etat et de la politique en Italie, a indiqué «Radio Vatican». (apic/radiovatican/ggc)
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