26-28 octobre, Journée nationale de prière pour les chrétiens persécutés dans le monde
Fribourg/Lucerne, 24 septembre 2012 (Apic) «80% des personnes qui ne peuvent vivre et exprimer librement leur foi dans le monde sont des chrétiens, et l’année 2012 a été particulièrement difficile pour eux», affirme l’œuvre d’entraide catholique «Aide à l’Eglise en Détresse» (AED). Au Tessin et en Suisse romande, l’AED organise les 26, 27 et 28 octobre, sa 6ème Journée nationale de prière pour tous ceux qui souffrent en silence. Elle met sur pied une marche aux flambeaux à Bellinzone, et organise deux messes à Lausanne (*). Elle invite pour l’occasion Mgr Camillo Ballin, en charge du vicariat apostolique d’Arabie du Nord.
Mgr Ballin, un missionnaire combonien italien de la région de Padoue, assiste pastoralement deux millions de catholiques immigrés, appartenant à divers rites et langues, dispersés en Arabie Saoudite, au Koweït, au Qatar et au Bahreïn.
L’AED affirme que la situation des chrétiens est dramatique en Egypte, au Pakistan, au Nigeria et en Erythrée. Mais, affirme l’œuvre d’entraide catholique, à côté de ces persécutions documentées par les médias, il en est une autre dont on ne parle pas. C’est celle perpétrée contre l’Eglise «dite du silence», où les fidèles n’ont pas la possibilité de s’exprimer et de donner une visibilité à leur foi. «C’est la situation où le simple fait d’être chrétien risque d’engendrer des conséquences graves pour son existence: emprisonnement, perte de travail, parfois même de la vie!»
C’est le cas, constate l’AED, des Eglises chrétiennes minoritaires de la Péninsule arabique (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman, Qatar, Yémen). Elle affirme que dans ces pays musulmans vivent quelque trois millions de chrétiens condamnés à subir le pouvoir discrétionnaire de l’Etat et devant vivre dans une véritable «invisibilité», à l’instar des premiers chrétiens du temps des catacombes.
webmaster@kath.ch
Portail catholique suisse