Let’s bridge, «Un oui à la construction du monde uni!»

Hongrie: 250 jeunes de Suisse ont participé au Genfest 2012

Budapest, 5 septembre 2012 (Apic) 250 jeunes de Suisse, entre 18 et 30 ans, ont participé à la 10e édition du Genfest. L’événement a rassemblé 12’000 jeunes du monde entier, du 31 août au 2 septembre 2012, à Budapest en Hongrie. Une expérience forte qui a suscité des prises de conscience et des engagements personnels pour la paix et la fraternité dans le monde.

«Let’s bridge! Construisons des ponts» a été le mot d’ordre des 12’000 jeunes rassemblés pour la 10e édition du Genfest. 250 Suisses sont partis de Baar, dans le canton de Zoug, pour participer à l’événement, dont une délégation internationale du centre de formation des Focolari à Montet, dans la Broye fribourgeoise. Les quinze heures de voyage en car ont déjà été l’occasion de «construire des ponts» entre les participants d’âges, de nationalités et de convictions religieuses différents.

Après une visite de Budapest, le 31 août, le groupe suisse s’est rendu sur l’esplanade de la Sport Arena. Un moment de rencontres et d’échanges avec les délégations nationales de 104 pays. Le soir, les participants ont été accueillis par le maire de Budapest et la présidente de la conférence générale de l’UNESCO. Le pape Benoît XVI a transmis un message de soutien et d’encouragement à «construire la paix sur des fondements durables». Un concert, avec des contributions des cinq continents, a marqué l’ouverture du Genfest, entraînant toute l’Arena dans la fête.

Changer le monde par l’amour

Le lendemain, un programme dense a mis en lumière la vie des jeunes pour un monde uni. Les chorégraphies, chansons et films de grande qualité exprimaient leur volonté de changer le monde par l’amour. Un engagement réaliste et concret, illustré par les témoignages de jeunes au cœur de l’actualité: manifestation à la place Tahir, inondations en Thaïlande, problématique des immigrés clandestins en Italie… Plus de 450’000 internautes étaient connectés, pour suivre la rencontre et interagir sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook.

Les participants ont aussi assisté au lancement du «United World Project», une pétition visant à créer un «Observatoire permanent de fraternité». En conclusion, la présidente du mouvement des Focolari, Maria Voce, a encouragé les jeunes à étendre l’expérience vécue à Budapest au monde entier. «Vous avez édifié ensemble un morceau de monde uni et chacun porte en lui la force de cette expérience. Ainsi, une unique flamme d’amour peut partir de cette Sport Arena».

Un moment explosif

A la fin de la journée, le flot des participants a envahi les rues de Budapest. L’équipe suisse s’est mêlée au cortège joyeux et dynamique qui a réalisé un flashmob inédit sur un des nombreux ponts de la ville. «Ca a été un moment explosif, un oui dit par des milliers de jeunes à la construction du monde uni!», se rappelle Daniela de Montet. Pour Joanna de Neuchâtel, «un incroyable esprit d’unité se dégageait de cette foule si diverse. Ces trois jours m’ont montré que chaque personne a beaucoup à donner».

La rencontre s’est terminée dimanche matin, par des célébrations religieuses dans différents lieux de la ville. Une messe a été célébrée sur la place Saint-Etienne par le cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest. Elle a été suivie du «Time out», un moment de silence pour la paix dans le monde.

Les jeunes de Suisse sont rentrés interpellés par cette expérience. «Voir tous ces jeunes du monde entier s’unir pour un objectif commun m’a laissé sans voix, partage Mirana de Lausanne. Peu importe d’où l’on vient, ce que l’on fait, notre religion ou nos convictions, nous sommes tous enfants de Dieu». «J’ai pu voir et respirer un morceau de monde uni qui me confirme que c’est possible de le réaliser. Je veux m’y engager moi aussi», déclare Monica de Montet. (apic/pc/ggc)

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