L’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s’alarme
Toulon, 20 juillet 2012 (Apic) 225’000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2010, indique la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans son dernier rapport de juin 2012. Si les pouvoirs publics français semblent s’en satisfaire, l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s’alarme de ce taux élevé.
Ce nombre stable d’IVG depuis 2006 inquiète l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon. Le «taux de recours à l’avortement plafonne à un niveau très élevé», plus du double de celui observé en Allemagne. 15,1 femmes françaises âgées de 15 à 49 ans pour 1000 y recourent, contre 6,5 de l’autre côté du Rhin. Selon la Drees, «36,2% des Françaises auront au moins une IVG au cours de leur vie féconde», malgré la généralisation de la contraception.
Pour l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, l’injonction contraceptive qui pèse sur les Françaises, dès le collège pour les adolescentes, rend plus forte la propension à recourir à l’avortement en cas de grossesse non désirée. «L’avortement devient l’unique réponse possible en cas d’échec de la contraception», indique le communiqué, citant l’encyclique «Evangelium vitae» du pape Jean Paul II.
Comment se fait-il que l’article 16 du Code civil qui «garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie» soit autant enfreint dans notre pays, interroge l’Observatoire?
A ce titre, il propose deux pistes de réflexion. D’abord, «offrir aux nouvelles générations une éducation responsable à la vie affective et sexuelle qui laissent de côté les messages purement hygiénistes et utilitaristes». Ensuite, l’Observatoire demande aux responsables politiques de rétablir le caractère obligatoire de l’entretien pré-IVG. Il devrait «avoir pour unique finalité d’aider la mère à garder son enfant», précise-t-il. (apic/com/ggc)
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