Quel sera le paysage médiatique de l’Eglise catholique dans le futur?
Wettingen, 1er juin 2012 (Apic) En l’absence de la co-présidente Beatrix Ledergerber – et du membre du comité Josef Osterwalder – il est revenu à Sabine Rüthemann, responsable de l’information au diocèse de St-Gall, de présider seule l’assemblée générale de l’Apic / Kipa, le 1er juin au restaurant du monastère à Wettingen. Elle a mis en évidence l’avenir encore incertain du paysage médiatique catholique en Suisse.
Une vaste étude à multiples facettes de l’Eglise catholique en Suisse dans le domaine des médias, à laquelle sont associées les organisations concernées, va certainement dessiner un nouveau paysage dans la politique d’information pour les années à venir. «Tout reste ouvert, que ce soient des restructurations, des unions ou même une possible dissolution de l’Apic / Kipa dans quelques années. La tendance va vers les regroupements des forces», a lancé la co-présidente devant la vingtaine de participants. Les deux rédactions participent à cette réflexion en lançant notamment plusieurs études destinées à cerner leur rayonnement. Actuellement, elles recensent systématiquement – dans la mesure de leurs possibilités – la diffusion de leurs articles dans le monde, que ce soit dans les journaux et revues, tout comme sur les sites internet.
Dans son rapport, la co-présidente a souligné l’importance de la présence d’Apic / Kipa sur internet, par son propre site ou par ceux de l’Eglise catholique en Suisse alémanique et en Romandie, kath.ch et cath.ch. Elle a également encouragé les rédacteurs à rédiger encore davantage de contributions propres : reportages, dossiers, interviews, séries thématiques …, qui sont «très appréciées», a-t-elle assuré.
Au niveau comptable, l’année 2011 se clôt par un exercice équilibré, avec un bénéfice de 2’111 francs, alors que le budget annonçait 31’423 francs de déficit. Des économies ont été réalisées dans plusieurs domaines, notamment dans les frais d’envoi et l’achat de matériel, mais également dans la TVA et le marketing, ainsi que dans les contributions aux agences partenaires en raison de la baisse de l’euro. Au total, les charges se sont montées à 1,378 million de francs.
Du côté des produits, le budget a été dépassé de 9’000 francs. La collecte des médias et les contributions des donateurs ont rapporté un peu plus que ce qui était annoncé. Au total, les entrées financières se sont montées en 2011 à 1,38 million de francs. Les abonnements aux services Apic ont rapporté 406’000 francs, soit une baisse de 4’000 francs par rapport à l’année 2010, alors que les subsides et autres apports de l’Eglise catholique en Suisse (RKZ, Action de Carême, quête des médias) se sont montés à 971’000 francs, ce qui constitue une hausse de 28’000 francs par rapport à l’année précédente, en raison des nouvelles tâches confiées à l’Apic dans le domaine de l’information sur le site internet cath.ch. Les comptes 2011 ont été approuvés à l’unanimité.
Dans le rapport annuel 2011, le rédacteur en chef de la rédaction francophone Jacques Berset a souligné la surcharge de travail occasionnée par les nouvelles tâches de l’Apic sur le site internet www.cath.ch. En plus de la mise en ligne des articles, les rédacteurs et rédactrices ont dû fournir encore davantage de photos, soit en les proposant eux-mêmes soit en les cherchant sur la toile, et les calibrer systématiquement. Devant ce surcroît d’activité, la rédaction a institué un système de service à deux durant la semaine : un responsable du service du jour et un adjoint. (apic/bb)
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