La protection des données personnelles sur le web
Genève, 31 mai 2012 (Apic) Dans son édition de juin, la revue des jésuites de Suisse romande ’Choisir’ aborde la question de la protection des données sur le web. Les multinationales du virtuel réduisent peu à peu la sphère de notre intimité, s’emparant à des fins commerciales ou politiques de nos données personnelles, constate ’Choisir’.
Ainsi la nouvelle Charte de confidentialité de Google, qui permet de pister ses utilisateurs, est une véritable bombe à retardement, comme le montre la journaliste Valérie Bory. Ou encore avec le rachat d’Instagram, un service de partage de photos, Facebook pourrait, théoriquement du moins, prendre le contrôle des droits d’auteurs sur des milliards d’images d’internautes.
De nombreux experts en cybersécurité, telle Solange Ghernaouti-Hélie, réfléchissent aux questions de protection des données. Des organismes de contrôles nationaux et internationaux tentent de légiférer ce secteur. Des ’fous’ du web, concepteurs informaticiens plus ou moins géniaux, s’organisent en communautés virtuelles pour concevoir des outils indépendants et libres d’accès. Mais pour l’instant, rien ne semble pouvoir arrêter l’expansion des géants du cyberespace, note Lucienne Bittar, rédactrice en chef.
Choisir poursuit également sa série consacrée au concile Vatican II, avec un article de Claude Ducarroz, prévôt de la cathédrale de Fribourg, qui plaide pour une mise en œuvre des décisions du concile à travers une «thérapie évangélique». Il est accompagné d’une lettre de Mauricette Bressoud, animatrice liturgique valaisanne, sur la place des laïcs dans l’Eglise, adressée à l’évêque de Sion, Mgr Norbert Brunner, Elle pose des questions précises, se référant systématiquement aux documents conciliaires. (apic/com/mp)
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