Un pas dans la «bonne direction»

Suisse: Alliance Sud satisfaite du message du gouvernement sur la coopération internationale

Berne, 15 février 2012 (Apic) Alliance Sud, l’organisation de politique de développement des grandes oeuvres d’entraide suisses, salue le message du Conseil fédéral sur la coopération internationale 2013–2016, qu’elle qualifie d’un pas vers «la bonne direction». Dans un communiqué publié le 15 février, l’ONG se félicite que les priorités fixées soient la réduction de la pauvreté et l’augmentation de l’aide au développement à 0,5% du produit national brut (PNB) d’ici 2015.

Le Conseil fédéral a présenté, le 15 février et pour la première fois, un message qui inclut tous les crédits cadre de la coopération internationale: l’aide au développement au Sud, l’aide à l’Est dans les pays en transition et l’aide humanitaire. Il développe ainsi une stratégie commune qui permet d’améliorer la cohérence de la contribution du pays à la résolution des problèmes de la planète.

«Il est particulièrement réjouissant de constater que le Conseil fédéral met l’accent encore plus clairement qu’auparavant sur les pays les plus pauvres et qu’il entend renforcer l’engagement de la Direction du développement et de la coopération (DDC) dans des pays aux structures fragiles ou qui sont touchés par des conflits aigus», constate Nina Schneider, coordinatrice chez Alliance Sud.

Assumer ses responsabilités

Alliance Sud se félicite aussi de la mise en œuvre la décision prise en 2011 par le Parlement suisse d’augmenter le budget de la coopération au développement à 0,5% du PNB d’ici 2015. «Le taux ne correspond pas entièrement à la prescription de 0,7% de l’ONU, mais c’est un signal fort que la Suisse entend assumer ses responsabilités internationales», écrit l’ONG chrétienne. La volonté du gouvernement de renforcer la collaboration avec les œuvres d’entraide est également saluée.

L’ONG fait cependant remarquer que des questions comme le financement des mesures pro climat au Sud et la collaboration avec les entreprises suisses restent en suspens. Elle aurait souhaité des «lignes directrices plus concrètes» à ce sujet, notamment des indications claires que de telles entreprises, mais aussi leurs filiales et fournisseurs à l’étranger, respectent les droits humains et les standards environnementaux. (apic/com/nd)

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