Le regrettable silence des évêques suisses
Fey/Nidau, 10 février 2012 (Apic) Le comité du Groupe de Soutien aux abusés par des prêtres de l’Eglise catholique (SAPEC) regrette qu’aucun évêque suisse n’ait remplacé Mgr Martin Werlen, abbé d’Einsiedeln, au Symposium sur la pédophilie organisé par l’Université Grégorienne de Rome. Il l’a fait savoir le 10 février 2012, dans un communiqué.
«Nous espérons au moins que les responsables catholiques suisses prennent le temps de lire les témoignages touchants de Marie Collins et Sheila Hollins et les informations précises sur le véritable coût de la crise des abus sexuels au sein de l’Eglise. En Suisse, il y a encore des erreurs à corriger et des mesures à prendre. En particulier des attitudes à modifier à l’égard des demandes des victimes et de la prise en charge des prêtres abuseurs», écrivent Jacques Nuoffer et Marie-Jo Aeby, signataires du communiqué.
Le Groupe SAPEC souhaite avant tout que les évêques et les supérieurs des congrégations religieuses concrétisent les promesses de ce Symposium international. Il a réuni près de 200 évêques, supérieurs religieux et experts, sur le thème «Vers la guérison et le renouvellement», à l’Université Grégorienne de Rome. Il s’agit de promesses relatives à l’information des victimes, la reconnaissance des traumatismes causés, leur réparation, ainsi que la prise en charge des prêtres abuseurs.
Le SAPEC attend un retour ou tout au moins «un accusé de réception» de l’Eglise catholique, suisse et romaine, sur les propositions qu’il lui a remises en novembre 2011. (apic/com/nd)
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