Fribourg: Le professeur Andrea Riccardi invité le 15 novembre à l’Université

Conférence du fondateur de la communauté Sant’Egidio

Fribourg, 11 novembre 2011 (Apic) Le professeur Andrea Riccardi, fondateur de la communauté Sant’Egidio et historien des religions renommé, sera le 15 novembre à l’Université de Fribourg, pour journée du «dies academicus» de l’Université. Il donnera une conférence sur le «christianisme prophétique» à 18h15 à l’auditorium B à l’invitation de la Faculté de théologie.

Andrea Riccardi s’exprimera sur le thème «Evangile et prophétie en Europe». Il enseigne depuis 1981 l’histoire contemporaine, l’histoire de la chrétienté et l’histoire des religions en tant que professeur à l’Université Rome III. Il a obtenu le Prix Balzan en 2004, dont le but est notamment d’encourager l’engagement humanitaire en faveur de la paix et de la fraternité entre les peuples, et le Prix Charlemagne (Karlspreis), en 2009, pour son engagement en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. En 1968 déjà, alors qu’il était encore lycéen, Andrea Riccardi a fondé la communauté Sant’Egidio qui s’est consacrée jusqu’à aujourd’hui au secours des pauvres et au travail pour la paix.

Promouvoir la paix à l’âge de la mondialisation

Le professeur Riccardi a publié de nombreux livres sur l’histoire contemporaine du christianisme et des religions, ainsi que sur le dialogue interreligieux et la paix à l’âge de la mondialisation. ll parlera à Fribourg d’un christianisme prophétique en Europe qui tient compte des paroles que l’on trouve dans la constitution pastorale sur «l’Eglise dans le monde de ce temps» (Gaudium et spes): «Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur».

Encadré

#La communauté Sant’Egidio a été fondée en 1968

La communauté Sant’Egidio a été fondée en 1968 par Andrea Riccardi, alors qu’il était encore lycéen. Le jeune étudiant en histoire rassemble un petit groupe dans l’église Sant’Egidio, dans le quartier du Trastevere, à Rome, pour écouter et mettre en pratique l’Evangile. Ces jeunes catholiques enseignent aux enfants de la banlieue romaine, donnant naissance aux écoles de la paix qui vont essaimer de par le monde. Intervenant pour la paix, la communauté va connaître de beaux succès, notamment en 1992, au Mozambique. En 2002, elle lance la première journée mondiale de la «Ville pour la Vie – Ville contre la peine de mort». Le 30 novembre est la date choisie, souvenir de la première abolition de la peine de mort, dans le Grand Duché de Toscane, précisément le 30 novembre 1786. Les villes s’engagent à des actions de sensibilisation éducatives et spectaculaires. Par exemple, Rome implique son Colisée, Bruxelles l’Atomium, Barcelone la place de la cathédrale, etc.

Le mouvement, auquel participent plus de 50’000 personnes, s’investit dans l’évangélisation et dans la charité à Rome, en Italie et dans plus de 70 pays sur plusieurs continents. La Communauté de Sant’Egidio est reconnue par l’Eglise catholique comme «Association publique de laïcs». La Communauté de Sant’Egidio est présente à Lausanne depuis 1990. Cf. www.santegidio.org (apic/com/be)

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