Donner un élan renouvelé à la mission de l’Eglise
Rome, 15 octobre 2011 (Apic) Le 11 octobre 2012, jour du 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, une ’Année de la foi’ sera inaugurée, a annoncé Benoît XVI lors de la messe conclusive du congrès sur la nouvelle évangélisation dans la basilique Saint-Pierre, le 16 octobre.
«Précisément pour donner un élan renouvelé à la mission de toute l’Eglise, qui est de conduire l’homme hors du désert où souvent il se trouve vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Christ qui nous donne cette vie en plénitude, je voudrais annoncer que j’ai décidé de décréter une Année de la foi», a déclaré le pape.
Cette année «débutera le 11 octobre 2012, au 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, et se conclura le 24 novembre 2013, lors de la solennité du Christ roi de l’univers», a-t-il précisé.
L’’Année de la foi’ donnera lieu à la publication d’une lettre apostolique, a signalé le pape. La foi est l’une des trois vertus théologales. La charité et l’espérance ont toutes deux donné lieu à la publication d’encycliques. «Deus Caritas Est» en décembre 2005 et «Spe Salvi» en novembre 2007.
Succédant à l’Année Saint-Paul et à l’Année du sacerdoce, cette initiative pourrait être liée aux 20 ans du catéchisme de l’Eglise catholique, dont le cardinal Joseph Ratzinger a été l’un des principaux promoteurs.
Dans l’homélie, Benoît XVI a salué les acteurs de «l’évangélisation nouvelle entreprise et menée par l’Eglise». Près de 8’500 personnes étaient réunies dans la basilique Saint-Pierre. Soulignant l’importance de la «théologie de l’histoire» comme aspect de la nouvelle évangélisation, le pape a expliqué que les hommes d’aujourd’hui, «après la saison néfaste des empires totalitaires du 20e siècle, ont besoin de retrouver un regard d’ensemble sur le monde…, un regard que le Concile Vatican II a transmis à travers ses documents».
Offrant une réflexion sur l’évangile du jour, celui de l’impôt dû à César, Benoît XVI a mis en évidence le surprenant réalisme politique de Jésus et la richesse de contenu anthropologique de ses paroles. Elles se situent au-delà du simple «champ politique». Aussi, la mission de l’Eglise ne se limite pas à définir «la sphère d’autorité de César et celle de Dieu». Elle doit «faire mémoire» de la souveraineté de Dieu, en particulier pour les chrétiens qui ont «perdu leur identité». (apic/imedia/mm/ggc)
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