Vatileaks 2: l’inévitable condamnation de Mgr Vallejo Balda
La condamnation de Mgr Lucio Angel Vallejo Balda était «inévitable» et celle de Francesca Chaouqui «prévisible». C’est ce qu’assure dans un long article à paraître dans La Civiltà Cattolica le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, à propos du procès «Vatileaks 2» qui a pris fin le 7 juillet 2016.
Le ›porte-parole’ du Vatican a assisté aux 21 audiences de ce procès au cours duquel étaient également jugés deux journalistes italiens, auteurs de livres sur les finances du Saint-Siège et accusés d’avoir reçu des documents confidentiels de la part des deux principaux accusés.
Une responsabilité «trop grande» pour Mgr Vallejo Balda
Mgr Vallejo Balda, en étant nommé secrétaire de la Commission d’étude sur la réforme financière et administrative du Vatican (COSEA), avait reçu une «très grande et très délicate responsabilité», note le père Lombardi, avant de se demander si celle-ci n’était pas «trop grande» pour lui.
Le père jésuite juge par ailleurs que la consultante en relations publiques Francesca Chaouqui «n’était pas la personne indiquée» pour assumer un rôle dans cette commission avec «la prudence nécessaire». (cath.ch-apic/imedia/ami/gr)