Le Vatican publie une nouvelle Charte pour les personnels de santé
La nouvelle Charte des personnels de la santé a été présentée à la presse le 6 février 2017, au Vatican. Le document met en évidence «ce que l’Eglise enseigne sur la vie, jusqu’à la mort», a expliqué Mgr Jean-Marie Mate Musivi Mupendawatu, secrétaire délégué du dicastère pour le Service du développement humain intégral.
La Charte est un «cadeau du pape» offert aux personnels de santé, a affirmé le prélat congolais. Il a précisé que le texte réaffirmait «la sacralité de la vie et son indisponibilité».
Le professeur Antonio Spagnolo, qui a participé à la rédaction de cette charte divisée en trois sections – engendrer, vivre, mourir – a expliqué qu’elle ne pouvait bien sûr pas être exhaustive. Elle s’efforce néanmoins d’offrir une ligne de conduite aux professionnels de la santé.
Publiée 22 ans après la première édition de la Charte des personnels de la santé, cette mise à jour cherche à aborder également les problématiques bioéthiques apparues aux cours de ces dernières années. Y sont donc traitées les questions de la congélation des ovocytes, de l’hydratation artificielle des patients ou encore des directives anticipées des personnes en fin de vie.
Lourdes, lieu «d’espérance et de grâces»
Antidaté de 2016, ce texte est publié par le Conseil pontifical pour les services de santé, qui, depuis le 1er janvier dernier, a été intégré au nouveau dicastère pour le Service du développement humain intégral. Il paraît en italien à l’occasion de la 25e journée mondiale des malades, le 11 février, qui sera cette année célébrée à Lourdes, en présence du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège et légat du pape pour l’événement.
La Journée mondiale des malades, est un événement ecclésial extraordinaire, selon Mgr Musivi Mupendawatu. Il a expliqué en citant Jean Paul II: «c’est un moment fort de prière, de partage, d’offrande des souffrances pour le bien de l’Eglise et un moment où tous sont appelés à reconnaître le visage du Christ dans le visage du frère malade».
Après 1993 et 2004, Lourdes accueille pour la troisième fois la célébration de cette journée. La ville-sanctuaire, a estimé Mgr Musivi Mupendawatu, est un «lieu de consolation», et la consolation est un «autre visage de la miséricorde». «Lourdes est à la fois un symbole d’espérance et de grâces, a-t-il insisté, au sein de l’accueil et du don de la souffrance salvifique». (cath.ch/imedia/xln/rz)