Valais: Un mort et trois agressions vers l'ermitage de Longeborgne

Le 25 décembre 2016, plusieurs personnes se sont fait agresser à l’arme blanche sur le chemin de l’ermitage de Longeborgne, en Valais. Une personne a été retrouvée morte. Le décès est probablement en rapport avec les attaques.

Un fort déploiement policier a été mis en place à Bramois, le 25 décembre au matin, dans les gorges de la Borgne, rapporte le quotidien valaisan Le Nouvelliste. Trois personnes ont été blessées. Un corps sans vie a été retrouvé dans le lit de la Borgne dans l’après-midi. Les agressions ont eu lieu alors que les fidèles se rendaient à la messe de Noël.

Selon les premières investigations, il n’y aurait pas de motifs religieux. Les agressions se seraient plutôt passées dans un contexte familial. Il est en tout cas établi que l’un des blessés et la personne décédée sont apparentés.

Agressions sur le chemin de la messe

Le Père François, de l’ermitage, confirme à cath.ch que la messe de Noël de l’après-midi a été annulée et le chemin bloqué, parce qu’une personne arrêtait les fidèles sur le parcours et les agressait. Il indique que la messe de minuit a cependant bien eu lieu. Il précise ne pas pouvoir en dire plus, l’enquête étant encore en cours.

Peu après 9 heures, une dame d’une septantaine d’années, blessée par une arme blanche, s’est présentée aux urgences de l’hôpital de Sion. Sur les indications de cette dernière, la police s’est immédiatement rendue à Bramois, sur le chemin menant à l’Ermitage de Longeborgne. Dans ce secteur, deux personnes ont été découvertes blessées, également à l’arme blanche. Il s’agit de deux hommes, l’un d’une septantaine d’années et l’autre d’environ 30 ans. Ce dernier, grièvement atteint, a été héliporté à l’hôpital de Sion.

Aucun indice d’un motif religieux

Un important dispositif de bouclage et de recherches a été mis en place par la Police. Des recherches dans la zone sécurisée ont permis de découvrir à 15h30, dans le lit de la Borgne, le corps de l’homme décédé dont on ne peut exclure qu’il soit en lien avec les événements du matin. Le porte-parole de la police valaisanne, Markus Rieder, a précisé à la presse que le rôle exact de ce dernier devait encore être élucidé, mais qu’il pourrait également s’agir d’une victime, vu qu’il est apparenté au blessé grave. Auquel cas l’auteur des faits courrait toujours.

Dans l’après-midi du 26 décembre, le quotidien romand Le Matin rapporte que «la personne à l’origine de l’agression a très probablement mis fin à ses jours». Il s’agirait de la personne retrouvée morte dans la Borgne. Son identité est toujours inconnue. Xavier Roduit, directeur des Foyer des Rives du Rhône a démenti les rumeurs selon lesquelles il se serait agi d’un résident de l’établissement.

A ce stade de l’enquête, aucun élément ni indice ne permet d’établir que l’agression a eu lieu pour des motifs religieux, souligne la police. Selon Markus Rieder, l’arme utilisée était probablement un couteau. (cath.ch/nouv/ag/rz)