Israël: Prier protègerait contre la maladie d’Alzheimer

Une très sérieuse étude israélo-américaine confirme les bienfaits de la prière

Tel-Aviv, 4 août 2012 (Apic) Une étude menée en Israël et aux Etats-Unis, financée par l’Institut national de la santé américain, a démontré que prier régulièrement réduit de 50%, chez les femmes, les risques de contracter la maladie d’Alzheimer ou d’être victimes de pertes de mémoire et de démence «légères», rapportait fin juillet le quotidien français «Le Figaro».

L’étude, lancée en 2003 auprès d’un échantillon de 892 Arabes israéliens âgés de plus de 65 ans, a été présentée récemment lors d’un colloque sur la maladie d’Alzheimer en Israël. La prière, selon l’étude, a également une influence deux fois plus importante que l’éducation pour protéger les femmes contre cette dégénérescence cérébrale. «La prière est une coutume qui nécessite un investissement de la pensée, c’est sans doute l’activité intellectuelle liée à la prière qui pourrait constituer un facteur de protection», explique le Pr Rivka Inzelberg, de la faculté de médecine de Tel-Aviv, qui a supervisé l’enquête.

Les hommes pas pris en compte par l’étude

La scientifique a précisé que «dans l’échantillon choisi, 60 % des femmes priaient cinq fois par jour, comme le veut la coutume musulmane, tandis que 40 % ne priaient que de façon irrégulière. Nous avons constaté, dix ans après le début de l’étude, que les femmes pratiquantes du premier groupe avaient 50 % de chances de moins de développer des problèmes de mémoire ou la maladie d’Alzheimer que les femmes du deuxième groupe».

Les tests n’ont pas été effectués parmi les hommes de ce groupe dans la mesure où le pourcentage de ceux qui ne priaient pas n’était que de 10 %, un taux insuffisant d’un point de vue statistique pour aboutir à des conclusions fiables. L’enquête a également permis de confirmer que la probabilité de souffrir de la maladie d’Alzheimer est deux fois plus importante chez les femmes que chez les hommes.

D’autres études confirment les bienfaits de la spiritualité pour la santé

Ces conclusions ne sont pas les premières à établir un lien entre pratiques religieuses ou spirituelles et santé. En 2005, des recherches effectuées en Israël avaient permis de constater que les activités spirituelles ont tendance à ralentir le processus de dépendance provoqué par la maladie d’Alzheimer. Une autre étude, menée sur un tout autre sujet, aussi en Israël, avait conclu que le taux de mortalité parmi les enfants était inférieur au sein des communautés très pratiquantes que parmi la population laïque. (apic/figaro/rz)

4 août 2012 | 10:50
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
Prière (204)
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