Monde: Large soutien interreligieux et civique à l'appel du pape à prier pour la paix

Une chaîne d’engagement unit les hommes et les femmes de bonne volonté

Rome, 6 septembre 2013 (Apic) L’appel lancé par le pape François en vue d’une journée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde, le 7 septembre, a reçu un large écho international et interreligieux. Médecins, évêques et autres responsables religieux ont annoncé qu’ils se joignaient au mouvement, rapporte le 6 septembre l’agence catholique Fides.

Des citoyens iraniens du monde entier, musulmans chiites, chrétiens, adeptes de la religion bahaï ou «laïcs», appartenant tous à l’organisation Iran Rights Watch, jeûneront le 7 septembre et prieront, en privé, pour la paix en Syrie, surtout par solidarité avec le peuple syrien. C’est ce qu’indique à Fides l’activiste iranien Mahmoud Amiry-Moghaddam, président de l’ONG Iran Human Rights, qui promeut les droits humains et les libertés en Iran. L’ONG qui rassemble de nombreux iraniens de la diaspora «apprécie le geste symbolique du pape François et s’unira à celui-ci afin de montrer que nous soutenons les droits du peuple syrien», affirme le président de l’ONG.

Chrétiens et hindouistes se joignent à l’appel

Le jeûne et la prière pour la paix en Syrie rencontrent en Inde l’union des fidèles chrétiens et hindous. C’est ce que déclare à Fides Mgr Felix Machado, évêque de Vasai et président de la Commission pour le Dialogue œcuménique et interreligieux de la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC). «L’appel du pape en vue d’une Journée spéciale de prière et de jeûne pour la paix en Syrie, ajoute l’évêque, a été accueilli avec joie et enthousiasme par les fidèles chrétiens en Inde et s’est immédiatement étendu aux responsables et aux communautés hindous. Certains responsables hindous m’ont téléphoné pour exprimer leur solidarité et promettre le jeûne et la prière dans les temples hindouistes». Le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomé Ier, affirme avoir accueilli l’appel de son «frère dans le Christ, le pape François», visant à prier et à jeûner pour la paix en Syrie, demandant également aux responsables internationaux réunis à Saint-Pétersbourg dans le cadre du Sommet du G20 de favoriser une solution négociée et non militaire du conflit syrien. «Seule la paix permettra également aux chrétiens du Moyen-Orient de continuer à vivre sans aucune entrave sur ces terres où ils sont nés», affirme encore Bartholomé Ier.

Large écho en Afrique

En Afrique également, l’appel du pape a reçu un large écho. Ainsi, l’Eglise catholique s’est mobilisée pour la journée de prière et de jeûne pour la paix. Les évêques du Gabon ont disposé l’Exposition du Très Saint Sacrement dans toutes les paroisses, invitant les fidèles à s’y rendre afin de prier selon les intentions du Souverain pontife. En Afrique du Sud, les évêques demandent aux chrétiens de prier pour la paix, non seulement dans les églises mais également chez eux et même sur les réseaux sociaux. Au Mali, à peine sorti d’un grave conflit séparatiste, «les évêques – indique à Fides le Père Edmond Dembele, secrétaire de la Conférence épiscopale, ont invité les chrétiens et tous les Maliens de bonne volonté à répondre à l’appel du pape François visant à prier et à jeûner pour éviter au monde, et en particulier aux civils innocents, un conflit dont personne ne connaît les conséquences et les dommages qu’il pourra provoquer».

Enfin, les bénévoles de Médecins avec l’Afrique – CUAMM en Italie et en Afrique ont indiqué dans un communiqué envoyé à Fides, qu’ils adhèrent à l’appel du Saint-Père afin qu’une «chaîne d’engagement en faveur de la paix unisse tous les hommes et les femmes de bonne volonté». (apic/fides/bb)

6 septembre 2013 | 15:39
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
Paix (267), pape françois (2303), Syrie (437)
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