Vevey: Inauguration de l’Eglise Notre-Dame après deux ans de travaux de rénovation
Trois jours de festivités pour la communauté paroissiale
Vevey, 6 octobre 2011 (Apic) Après deux ans de rénovation, l’église Notre-Dame, à Vevey, pourra à nouveau accueillir la communauté catholique de la région. Inauguration les 7,8 et 9 octobre 2011.
Trois jours de festivités marqueront la réouverture de l’église Notre-Dame à Vevey. Le 7 octobre 2011 à 20h15, Pierre Pincemaille, organiste virtuose, titulaire de la Basilique de Saint-Denis/Paris, donnera un récital d’orgue.
Le samedi 8 octobre débutera par la bénédiction du nouveau mobilier liturgique, à 16h15. De 17h00 à 19h00, on pourra visiter l’édifice et regarder un diaporama. A 20h15, un concert de musique sacrée terminera la journée. 65 choristes de la paroisse et d’ailleurs, présenteront un programme d’œuvres allant du 16ème siècle à nos jours.
Le dimanche 9 octobre à 10h00, Mgr Pierre Farine célébrera la messe solennelle et consacrera un nouvel autel. La partie officielle terminera ce week-end festif au Centre de la Part-Dieu.
La première pierre de l’édifice est posée le 8 décembre 1869. Après trois ans de travaux, Notre-Dame de l’Annonciation de la Vierge sera consacrée le 10 octobre 1872, témoin exceptionnel de l’architecture néo-gothique suisse. En 1949, première restauration extérieure de l’église. Les arcs-boutants sur les bas côtés sont supprimés en 1968. Entre 1974 et 1980, restauration générale du transept et du chœur. L’église Notre-Dame a été classée monument historique en 1976. En 1994, l’orgue subit une restauration/reconstruction complète. Début des années 2000, les Villes de La Tour-de-Peilz et de Vevey se sont unies afin de commanditer les travaux de restauration et de conservation de l’Eglise Notre-Dame. Le clocher et la flèche seront rénovés en priorité de mai 2005 à juin 2006, puis l’ensemble de l’édifice de 2009 à 2011. Ces travaux ne se sont pas faits dans la facilité et de nombreuses embûches ont rendu ce chantier difficile, notamment un orage de grêle qui a percé une grande partie du vitrage et des vitraux de l’édifice. Le clocher lui-même a souffert d’une autre tempête subissant un léger déplacement alors qu’il était précisément en rénovation. Puis à la fin des travaux, mauvaise surprise en constatant la qualité de la pierre de certaines structures profondes imposant des choix stricts pour respecter les montants engagés. (apic/com/js)