Coire: Depuis quatre décennies déjà, des assistants pastoraux sont au service du diocèse
Toujours à la recherche d’un profil clair
Zurich, 19 avril 2011 (Apic) Depuis quatre décennies déjà, des assistants pastoraux sont au service du diocèse de Coire. Dans les diocèses de Suisse – d’abord dans les diocèses de Suisse alémanique, puis également dans ceux de Suisse romande – des laïcs formés en théologie, hommes et femmes, travaillent en effet depuis longtemps au service de la pastorale de l’Eglise, en prenant appui sur une compréhension renouvelée de l’Eglise lors du Concile Vatican II.
C’est en 1971, il y a donc 40 ans, que les premiers assistants pastoraux sont entrés au service du diocèse de Coire. Le 15 juin prochain, une fête pour marquer ce jubilé sera organisée au centre paroissial de Liebfrauen à Zurich à l’invitation des trois vicaires régionaux, Josef Annen (Zurich/Glaris), Martin Kopp (Suisse centrale) et Andreas Rellstab (Grisons). Mgr Vitus Huonder, l’évêque diocésain de Coire, participera à cette commémoration.
Malgré un profil professionnel encore peu clarifié (*), les assistants pastoraux à l’époque s’étaient déclarés prêts à se mettre au service des paroisses, de la pastorale spécialisée et du diocèse, peut-on lire dans un communiqué du 19 avril émanant des vicariats généraux pour les cantons de Zurich et de Glaris. 40 ans après, l’image de cette profession est toujours matière à discussion, et elle va continuer à évoluer et à se transformer.
On ne peut plus se passer d’assistantes et d’assistants pastoraux
Pourtant, poursuit le communiqué, on peut dire clairement aujourd’hui que l’on ne peut plus renoncer au service des assistantes et assistants pastoraux dans la vie pastorale des paroisses et bien au-delà.
(*) «Ainsi, il a été difficile pour les assistants pastoraux et assistantes pastorales de trouver leur place dans l’Eglise, le profil du ’pasteur d’âmes’ renvoyant jusque là uniquement à la personne du prêtre. Aujourd’hui encore, la recherche du ’lieu ecclésiologique des assistants pastoraux et assistantes pastorales’ n’est pas terminée», pouvait-on lire dans un document de la Conférence des évêques suisses paru en janvier 2005, et intitulé «Laïcs mandatés au service d’Eglise».
Dans un premier temps, on usait habituellement du terme «théologien laïc» pour désigner la profession d’assistant pastoral. Mais, du fait que les théologiens et théologiennes laïcs ne sont pas nécessairement actifs dans le domaine de la pastorale, les diocèses de Suisse alémanique préfèrent depuis 1978 le terme «assistant pastoral», qui désigne les théologiens laïcs actifs dans la pastorale. Quant à la désignation de «théologien laïc», elle peut s’appliquer à tout laïc ayant étudié la théologie. (apic/com/job/be)
