Le premier monastère d’après la chute du communisme
Tchéquie: Pose de la première pierre de l’église du monastère de Novy Dvur
Prague, 25 mars 2002 (APIC) La première pierre de l’église de l’abbaye de Notre-Dame de Novy Dvur en Tchéquie (Bohème de l’ouest) a été posée le 21 mars par Dom Patrick Olive, abbé de Sept-Fons (France). Fruit d’une collaboration franco-tchèque, la nouvelle abbaye, la première de l’après communisme, pourra accueillir jusqu’à quarante moines cisterciens- trappistes.
Mgr Frantisek Radkovsky, évêque du diocèse de Plzen, région dans laquelle se trouve le nouveau monastère, a souligné l’importance que revêt à ses yeux, la construction du premier monastère de la République tchèque, après des décennies de communisme athée. De plus, l’abbaye cistercienne se trouve dans la région des Sudètes, qui est l’une des plus sécularisées d’Europe.
Mgr Philippe Barbarin, évêque de Moulins, Jean Guéguinou, ambassadeur de France en poste à Prague de 1990 à 1993, ainsi que John Pawson l’architecte londonien du projet, était présents à la cérémonie.
Les travaux de construction du monastère ont débuté en juin 2001. Dès juillet 2002, il pourra accueillir les premiers moines tchèques (une douzaine) et français qui ont été formés à l’abbaye de Sept-Fons.
Le monastère une fois terminé comprendra, outre l’église, une hôtellerie, des ateliers, une infirmerie et un réseau de communication. Un quart du financement global provient de l’abbaye de Sept-Fons et d’autres monastères de l’ordre cistercien. La moitié du financement des travaux achevés provient de dons privés d’Europe (surtout France et Tchéquie) et des Etats-Unis. Le ministre français des Affaires étrangères, le ministre tchèque de la Culture, des Institutions catholiques ont également apporté leur soutien financier. Le budget total s’élève à 4,8 millions d’euros et la moitié du chantier est achevée.
Le monastère est bâti sur les ruines d’une ferme baroque de 1750, a proximité de l’ancienne abbaye cistercienne de Plasy fondée est 1142. (apic/kna/com/sh)
