Sion: la quête de la Toussaint pour boucler le budget du diocèse
Le diocèse de Sion tend la main aux fidèles valaisans comme chaque année à la Toussaint. L’appel à la générosité des fidèles a été relayé dans Le Nouvelliste du 27 octobre 2018. Alors que les paniers de la quête diocésaine circulent dans les églises valaisannes, le diocèse espère récolter 1 million de francs pour boucler le budget 2018.
«On croit souvent que l’Eglise est riche. Le diocèse de Sion, lui, ne l’est pas», rappelle l’abbé Pierre-Yves Maillard, vicaire général du diocèse. L’appel à la générosité des fidèles a été lancé dans la page «Eglises” du Nouvelliste. Comme un gage de bonne foi, une infographie détaillée sur l’utilisation des dons illustre le propos.
Dans un véritable plaidoyer pro domo, le vicaire général rappelle le coût des missions assumées par le diocèse, entre autres, au profit des paroisses. Il cite également le festival des familles, la présence ecclésiale dans les institutions cantonales pour personnes en situation de handicap. A cela s’ajoute, cette année, la «Confirmation diocésaine» au CERM.
Il évoque le travail de funambule de Stéphane Vergère, l’administrateur du diocèse, pour parvenir à équilibrer des budgets, chaque année plus serrés.
«C’est tous les ans la même chose, nous tendons la main pour boucler le budget. Nous ne savons jamais ce que nous allons recevoir», relève, philosophe, Stéphane Vergère. Les prêtres sollicitent les fidèles lors des messes dominicales qui précèdent et suivent la fête de la Toussaint.
Pour boucler un budget 2018 estimé à 2,3 millions de francs, il faudrait idéalement 970’000 francs. La quête représente donc la moitié du budget annuel. Outre l’appel de la Toussaint, le diocèse peut compter sur les subsides cantonaux: 420’000 francs versés par l’Etat du Valais, moyennant une demande écrite en bonne et due forme. Les quêtes des confirmations sont aussi versées à l’évêché.
«La divine providence»
La recette de cette quête baisse d’année en année, mais les dons sont en hausse. Ainsi le diocèse a pu boucler des budgets quasi équilibrés en 2017 et 2016 grâce à des legs substantiels: «la divine providence» évoquée par Mgr Lovey.
L’évêque a refusé le principe d’un club des 100 ou des 1000 qui impliquerait des contributeurs privilégiés. Une deuxième quête diocésaine «extraordinaire» est possible mais Mgr Norbert Brunner, prédécesseur de Mgr Lovey, avait refusé l’idée, ne souhaitant pas trop solliciter les fidèles. (cath.ch/bh)