Simon Spengler engagé par l'Eglise dans le canton de Zurich

Zurich, 9 avril 2015 (Apic) Le journaliste et théologien Simon Spengler a été nommé directeur du nouveau département de la communication et de la culture du Conseil synodal de l’Eglise catholique dans le canton de Zurich. Il avait été licencié en février dernier de son poste de secrétaire exécutif de la commission des médias de la Conférence des évêques suisses (CES).

Simon Spengler prendra ses fonctions le 1er septembre 2015, rapporte l’Eglise zurichoise dans un communiqué du 9 avril. Le journaliste aura la responsabilité globale de la communication interne et externe du Conseil synodal, organe exécutif de la corporation ecclésiastique catholique du canton. Ses principales tâches comprendront l’élaboration de stratégies de communication et le maintien des relations entre la corporation et le public. Il assumera sa nouvelle fonction à un taux de 80%.

Journaliste chevronné et bon connaisseur de l’Eglise

Simon Spengler a achevé des études de théologie à l’Université de Fribourg et est titulaire d’un diplôme en journalisme. De par ses précédentes fonctions de correspondant au Palais fédéral pour les journaux alémaniques «Sonntagsblick» et «Blick», il possède une connaissance étendue du paysage médiatique suisse. Il bénéficie également d’un important réseau au sein de l’Eglise. Avant son licenciement, le théologien avait travaillé depuis avril 2010 comme chargé d’information de la CES et secrétaire de la Commission des médias. A ce poste, il a notamment participé à l’établissement des nouveaux Centres catholiques des médias à Zurich, Lugano et Lausanne.

Un licenciement controversé

Le contrat de Simon Spengler a été résilié dans le cadre d’une restructuration du secrétariat de la Commission des médias. Selon la CES, son profil ne correspondait plus aux nouvelles tâches assignées à la Commission.

Le licenciement du journaliste avait provoqué des remous dans l’Eglise du pays. En signe de protestation, Werner de Schepper, président ad interim de la Commission, avait démissionné de son poste. Il avait dénoncé le fait de ne pas avoir été informé par les évêques et avait qualifié le licenciement d’»affront pour tous ceux qui, au cours des dernières années, se sont efforcés de bâtir une communication de l’Eglise crédible». Le groupe catholique militant «Ca suffit!» (Es reicht) avait également déploré le départ du théologien zurichois. (apic/com/rp/rz)