Sénégal: L’archidiocèse de Dakar lance un appel de fonds pour achever un projet de sanctuaire

Dakar, 12 juillet 2015 (Cath-Apic) L’archidiocèse de Dakar, au Sénégal, a réitéré le 11 juillet 2015, son appel de fonds aux fidèles et aux bonnes volontés, pour l’aider à achever la construction du sanctuaire diocésain, de Grand Yoff, dans la banlieue ouest de Dakar. Entamés en 2006, les travaux sont bloqués faute de financement.

D’un coût global de 3,4 milliards de francs CFA (5,4 millions CHF), ce projet est considéré comme le lieu de culte le plus important au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, après la basilique de la Paix à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire.

Dénommé projet saint-Paul, il comprend église de plus de 10›000 places, un parking de 195 places, une bibliothèque-musée, des locaux paroissiaux, un service des pompes funèbres et une morgue de 24 boxs.

Selon un communiqué du service de presse de l’archidiocèse de Dakar, il s’agissait d’un projet paroissial dont l’objectif était d’offrir un lieu de culte à la communauté catholique de Grand-Yoff. Mais, depuis l’an 2000, il est devenu diocésain. Des campagnes de mobilisation ont été menées en direction des fidèles établis dans l’archidiocèse, en Europe et en Amérique. Le projet a déjà permis la réalisation d’un collège qui porte le nom de feu le cardinal Yacinthe Thiandoum, qui accueille actuellement plus de 3’000 élèves.

Lors d’une conférence de presse, l’abbé Alphonse Seck, curé de la paroisse Saint-Paul de Grand-Yoff, et secrétaire exécutif du projet, a indiqué que depuis le début du projet, en 2005, le montant total des contributions s’élevait à près de 366 millions de francs CFA (581’957 CHF). A ce montant, s’ajoute une dette de 300 millions de francs CFA  (477’000 CHF), contractée auprès d’une banque locale.

«Les travaux sont arrêtés à la fondation et au sous-sol, faute d’argent», a-t-il souligné, en exhortant les fidèles à la générosité. «Sachons donner une perspective à notre projet. Allons dans le sens de ce qu’a toujours défendu le cardinal Théodore Adrien Sarr, à savoir qu’il nous appartient, à nous d’abord diocésains de Dakar, de rassembler les moyens de construire ce sanctuaire. Ne comptons pas sur les autres, mais sur nous-mêmes», a-t-il fait remarquer. Il a estimé que si chaque fidèle de l’archidiocèse de Dakar considère ce projet comme le sien, il sera réalisé. (apic/ibc/mp)