Pour lutter contre les pratiques ésotériques.

Rome: Mgr Norvila rappelle l’importance de la confession et de la direction spirituelle

Rome, 5 octobre 2005 (Apic) Le déclin de la pratique de la confession ouvre la porte à l’ésotérisme, la magie et l’occultisme. C’est ce qu’a déclaré Mgr Rimantas Norvila, évêque de Vilkaviskis (Lituanie), lors de la 4e congrégation générale du Synode des évêques sur l’Eucharistie, dans l’après midi du 4 octobre 2005. Dix pères synodaux ont pris la parole durant cette séance avant les interventions libres.

«Le déclin de la pratique de la confession» délite les liens entre «la communauté paroissiale et l’Eglise», mais favorise aussi ceux – en particulier en Occident – qui cherchent dans «les pratiques ésotérique, la magie, l’occultisme et le New Age» une réponse à leur «propre besoin religieux», a ainsi expliqué l’évêque lituanien.

Pour y remédier Mgr Norvila a demandé de revenir à la pratique de la confession et de «la direction spirituelle», afin de «restaurer la pratique religieuse des laïcs et des prêtres». Pour le prélat, le peu de recours à la confession «augmente la suggestivité» et éloigne le fidèle de l’Eucharistie et de l’Eglise.

Un évêque en faveur de l’intercommunion

Par ailleurs, Mgr John Atcherley Dew, archevêque de Wellington et président de la Conférence épiscopale néo-zélandaise, est revenu sur la question de l’admission des divorcés-remariés à la communion. L’évêque a prôné une «approche pastorale» du problème tout autant que pour «les catholiques mariés avec des personnes baptisées dans d’autres confessions chrétiennes». Le prélat s’est ainsi déclaré en faveur de l’intercommunion. «Comme évêques, nous avons le devoir pastoral et l’obligation face à Dieu de considérer et de discuter de ces difficultés qui oppriment tant de gens». «Nous devons trouver un moyen pour inclure tous ceux qui ont faim du pain de vie», a conclu Mgr Atcherley, parlant de «scandale de la faim eucharistique».

Quant à Mgr Jam Paerl Lenga, archevêque de Karanganda (Kazakhstan), il a demandé à ce que la communion ne soit plus distribuée par des fidèles, mais uniquement par les prêtres et que, pour communier, il soit imposé de se mettre à genoux.

Le cardinal Juan Sandoval Iniguez, archevêque de Guadalajara au Mexique, présidait cette 4e congrégation générale. A l’ouverture de cette session, le 4 octobre à 16h30, un second vote électronique a eu lieu afin d’élire les membres de la commission pour le message, chargée de la rédaction de la déclaration finale du Synode. Le 5 octobre au matin, pour la première fois, les pères synodaux devaient se réunir en carrefours linguistiques – appelés ’circoli minores’ – alors que Benoît XVI assurait la traditionnelle audience hebdomadaire sur la place Saint-Pierre. (apic/imedia/hy/bb)

5 octobre 2005 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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