Le pape rappelle l’obligation de participer à la messe
Rome: Le clergé doit faire découvrir l’importance de la célébration dominicale
Rome, 21 janvier 2005 (Apic) Jean Paul II a invité cardinaux, évêques et prêtres à un effort renouvelé pour faire découvrir aux fidèles l’importance de la messe dominicale et a rappelé l’obligation d’y participer. Il s’exprimait le 21 janvier devant la Commission pontificale pour l’Amérique Latine (Celam), réunie en assemblée plénière sur le thème de ’la messe dominicale, centre de la vie chrétienne en Amérique Latine’.
«Participer à la messe dominicale est non seulement une obligation importante, mais c’est surtout une exigence profonde pour chaque fidèle», a déclaré le pape. «La foi ne peut se vivre sans participer habituellement à la messe dominicale».
En cette année de l’Eucharistie, le souverain pontife a ainsi invité les pasteurs de l’Eglise à «un effort renouvelé» pour faire découvrir l’importance du dimanche comme «centre de la vie ecclésiale et sociale des hommes et femmes d’aujourd’hui». Le pape a aussi sensibilisé les prêtres à «concentrer leurs efforts vers une meilleure instruction» des fidèles sur l’Eucharistie, et à «veiller à ce que la célébration soit digne et convenable, de sorte qu’elle inspire un vrai respect et une piété authentique».
«La messe dominicale doit être convenablement préparée par le célébrant», a rappelé Jean Paul II, l’invitant aussi à bien préparer l’homélie. Que les célébrants portent une «attention spéciale à la sélection et la préparation des chants, signes et autres ressources qui enrichissent la liturgie, toujours dans le respect des normes établies», a enfin souligné le pape.
Dimanche, jour du Seigneur et jour de repos
Jean Paul II avait déjà insisté, à plusieurs reprises, sur l’importance du dimanche non seulement comme «jour du Seigneur» pour les catholiques, mais aussi comme jour de repos en famille. Sa lettre apostolique Dies Domini, publiée le 7 juillet 1998, invitait notamment les fidèles à redécouvrir la spécificité du dimanche chrétien, «de façon à ce qu’il ne soit ni banalisé ni trahi». Il s’agit, pour Jean Paul II, non seulement d’une «obligation», mais aussi d’un «droit de l’homme» qui doit être protégé par des législations adéquates.
De même, le 8 octobre 2004, dans sa 44e lettre apostolique lançant l’année de l’Eucharistie, Mane nobiscum domine, le pape avait aussi insisté particulièrement sur l’importance du dimanche. Jean-Paul II avait alors souhaité que cette année spéciale soit l’occasion de «redécouvrir et vivre pleinement le dimanche comme jour de l’Eglise». (apic/imedia/ms/bb)