Rome: L’Etat de la Cité du Vatican devient membre d’Interpol

Pour «un présent et un avenir de sécurité et de paix»

Rome, 8 octobre 2008 (Apic) L’Etat de la Cité du Vatican est devenu le 187e Etat membre d’Interpol, le 7 octobre. Lors de l’Assemblée générale d’Interpol, à Saint-Pétersbourg (Russie), les Etats membres ont accueilli la demande d’adhésion du Vatican et de la Gendarmerie vaticane à cette organisation internationale de police.

Prenant la parole à Saint-Pétersbourg, Mgr Renato Boccardo, secrétaire général du Gouvernorat de la Cité du Vatican, a indiqué que cette adhésion «plutôt symbolique» voulait «être un signe d’appréciation et d’encouragement pour tous les efforts qu’Interpol déploie dans les diverses régions du monde pour garantir aux hommes et aux femmes de notre époque un présent et un avenir de sécurité et de paix».

Mgr Boccardo a également affirmé voir dans l’adhésion de la Cité du Vatican à Interpol «une marque d’estime et d’encouragement» pour son rôle «sur la scène internationale comme ’piédestal’ d’un pouvoir indépendant et souverain, celui du Saint-Siège, respecté et estimé, ou suspecté et combattu, mais qui s’impose par sa stature, son influence, son histoire». «Ce souhait d’adhésion, a aussi expliqué le ’numéro deux’ du gouvernorat, a été dicté non seulement par des questions de sécurité du Saint-Père et de notre territoire, mais aussi par les buts qui ont inspiré l’institution d’Interpol, et le premier d’entre eux, celui de promouvoir la collaboration réciproque, même sous forme de solidarité sociale, dans le respect des législations respectives et de l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme».

Combattre et réprimer les extrémismes

«La question de la sécurité, avec les grands problèmes de la faim, des maladies, des menaces environnementales, de l’injustice sociale (en particulier la différence entre le nord et le sud), représente sans aucun doute l’un des principaux défis posés à l’humanité en ces premiers temps du troisième millénaire», a encore déclaré Mgr Boccardo en français. «Malheureusement, pour combattre et réprimer les extrémismes, il est parfois nécessaire de recourir à la force par l’utilisation des appareils militaires et policiers», a souligné le prélat pour qui, cependant, «la justice et la liberté ne pourront prévaloir sans une stratégie centrée sur la synergie des informations, des cultures et des communications».

Mgr Renato Boccardo était à la tête d’une délégation vaticane à laquelle participaient le commandant de la Gendarmerie et quelques officiers. (apic/imedia/ami/bb)

8 octobre 2008 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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