Réception du cardinal Emil Paul Tscherrig à Sion

Ce dimanche 2 juin 2024 à la Cathédrale de Sion, le canton du Valais et le diocèse de Sion ont fait honneur à  ‘leur’ troisième cardinal de l’histoire. Créé cardinal par le pape François en septembre dernier, Mgr Emil Paul Tscherrig a présidé l’eucharistie avant un apéritif dînatoire offert par l’Etat.

Après Mathieu Schiner au XVIème siècle et Henri Schwery au XXème, Emil Tscherrig est le troisième Cardinal valaisan de l’histoire. A la différence de ses deux prédécesseurs, il n’a pas été évêque de Sion, mais a exercé tout son ministère dans la diplomatie vaticane, jusqu’à devenir le premier non italien nommé Nonce apostolique en Italie. Ce dimanche, il a été dignement fêté dans une cathédrale de Sion comble.

« Au cours de l’histoire, peu de Valaisans ont eu un parcours comme le vôtre ! », a noté l’évêque de Sion Jean-Marie Lovey dans son mot d’accueil. Evoquant les différentes missions du Cardinal Tscherrig comme Nonce apostolique sur quatre continents (Burundi, Caraïbes, Corée du Sud, Mongolie, Scandinavie, Argentine, Italie), Mgr Lovey a rappelé que la devise épiscopale du Cardinal (« Spes mea Christus », « Le Christ mon espérance ») fait écho au thème retenu par le pape François pour l’Année Sainte 2025, qui nous invite à nous faire «pèlerins de l’espérance». « Une bonne raison de vous dire : à l’année prochaine à Rome ! », a poursuivi l’évêque.

Au terme de la messe bilingue, animée par la Maîtrise de la Cathédrale et le Chœur de la paroisse natale du Cardinal Tscherrig Unterems, le Président du Gouvernement valaisan Franz Ruppen a présenté les salutations du Conseil d’Etat. Relevant que les grands accomplissements humains se construisent patiemment dans la fidélité aux engagements quotidiens, il a souligné la persévérance du cardinal et son constant dévouement au service de l’Eglise et de la paix dans le monde. De son côté, le nouveau cardinal a conclu par des remerciements à son diocèse – il a rappelé son ordination sacerdotale dans cette même cathédrale il y a cinquante ans –, à sa famille, et bien sûr au pape François pour cette nomination « tout à fait inattendue ». (cath.ch/com/mp)