Prix Farel: Une trentaine de films à thématique religieuse projetés à Neuchâtel
Une trentaine de films sont à l’affiche de la 27e édition du Prix Farel. Le Festival international du film à thématique religieuse se déroulera les 26, 27 et 28 octobre prochain au cinéma bio de Neuchâtel.
Cette 27ème édition du Prix Farel «porte particulièrement bien son titre de Festival international, explique Cyril Dépraz, président du comité. La trentaine de films que nous avons sélectionnés feront découvrir, tout au autour de la planète, la diversité des questionnements existentiels et spirituels de nos contemporains, la multiplicité des défis éthiques auxquels ils sont confrontés, l’actualité des problématiques religieuses dont ils sont les acteurs ou les victimes».
Courts, moyens et longs métrages; documentaires, reportages et fictions seront ponctués par de brefs débats animés par le journaliste Christian Georges en présence de la plupart des réalisateurs.
Organisé tous les deux ans, le festival permet également aux professionnels, spécialistes ou non de ces thématiques, de se rencontrer et de confronter leurs expériences.
Le programme 2018 en détail
Palmarès 2016
En 2016, Chœurs en exil, documentaire belge de Nathalie Rossetti et Turi Finochiaro recevait le prix du jury pour les longs métrages; Le balayeur à la rose de Nicole Weyer (Suisse), le prix du jury pour les moyens métrages et Djinns, les esprits de Patras de Jean-Jacques Cunnac (France), le prix du jury pour les courts métrages.
Le prix Farel, une histoire d’ouverture
En 1967, les Eglises réformées de Suisse romande instituent un Prix pour récompenser le réalisateur de la meilleure émission protestante diffusée sur la Télévision suisse romande (TSR). Ce prix porte le nom de «Farel», de Guillaume Farel (1489-1565), le réformateur français qui a fortement marqué le paysage confessionnel de la Suisse romande, et en particulier celui de Neuchâtel.
A partir de 1970, un pasteur est formé pour assurer la réalisation des émissions religieuses de la TSR. Dès lors, l’objectif initial n’a plus de sens. Le prix aurait été sans cesse décerné au même bénéficiaire, note le site internet du Prix Farel. Dès 1973, il est donc élargi de façon oecuménique aux émissions religieuses de langue française (TF1, RTBF et Radio Canada). En 1984, il s’ouvre aux pays latins et en 1990 aux émissions de TV locales (câblées ou herziennes).
Très rapidement, «Farel» sera le lieu privilégié de rencontres et d’échanges entre professionnels de la télévision sur les thèmes religieux. Devenu biennal – décerné à Neuchâtel les années paires – il a été complété par un séminaire décentralisé organisé les années impaires par les partenaires européens. C’est l’occasion d’une réflexion commune sur les grandes questions qui se posent aux producteurs et réalisateurs des émissions religieuses.
A partir de 1998, le Prix Farel intègre les émissions à vocation non religieuse qui traitent occasionnellement une thématique religieuse. Ces émissions sont rassemblées dans une catégorie appelée «Profane» dotée d’un prix identique à celui de la catégorie «Eglises», qui regroupe les émissions à vocation religieuse qui ont un lien structurel avec les Eglises.
Pour l’édition 2006, les émissions sont réparties en trois catégories selon leur durée (format court – moyen – long) et le concours est appelé «Festival international du film à thématique religieuse».
Le 12 janvier 2006, une assemblée constitutive crée «l’Association Prix Farel», dont les membres appartiennent aux principaux partenaires de cette distinction, à savoir: Le CCRT (actuellement Cath-Info), Médias-Pro, département Médias des Eglises réformées de Suisse romande, la ville de Neuchâtel, l’Eglise Réformée évangélique du canton de Neuchâtel, l’Eglise catholique-romaine de Neuchâtel.
Le jury décerne un prix pour chaque catégorie. Le prix consiste en un trophée et un montant de 3’000 francs pour chacune des catégories court, moyen, long format et fiction. (cath.ch/arch/com/pp)